J’ai découvert un outil de connaissance de soi puissant.
Extrêmement puissant.
DISC et MBTI peuvent aller se rhabiller. Ce ne sont que de pâles copies. Même si je garde une relation particulière avec le MBTI, qui m’a beaucoup fait avancer quand je l’ai découvert. Team #INTP.
C’est le livre Goddesses In Everywoman, de Jean Shinoda Bolen.
Malheureusement pas traduit en français.
▶ Mais pour les plus courageux qui n’ont pas peur de se lancer dans l’aventure de la lecture d’un livre de théorie psychanalytique de 300 pages en anglais : foncez !
Pour les autres, j’en propose une modeste relecture dans cet article.
Je tiens à apporter des nuances et précision avant d’en commencer l’écriture :
– Je ne suis pas spécialiste de la mythologie grecque, même si le sujet m’intéresse.
– Je ne suis pas thérapeute, je n’ai qu’une connaissance succincte de ce puissant outil et je ne prétends pas en maîtriser l’usage thérapeutique.
J’ai aimé le découvrir, simplement. Conseillée par ma sœur (thérapeute, elle). Et je n’ai pas pu m’en détacher : depuis que je les ai lus, les archétypes m’accompagnent et me donnent une grille de lecture sur la vie et sur notre façon de l’appréhender.
Et, comme j’écris sur soi et que j’accompagne les autres à écrire, j’y vois un levier de créativité et de guide à l’écriture de soi.
Donc, pardon par avance en cas d’imprécision / interprétation. Pour aller à la source, c’est le livre qu’il faut lire.
L »autrice nous fait découvrir le concept de mythanalyse : interpréter les grandes thématiques des mythes fondateurs pour en faire un outil d’analyse. Ici, les Dieux (Déesses, plus précisément) du Mont Olympe deviennent le reflet de nos types de personnalité. De nos Archétypes.
Nous avons tous·tes des voix dans notre tête. Ces leviers de motivation internes qui nous indiquent quand nous ne sommes pas dans la bonne direction. Ou au contraire ces instants de grâce où nous nous sentons aligné·e·s avec tout notre être et nos actions.
Ce sont nos Déesses qui parlent.
Elles sont au nombre de sept.
Sept déesses, issues de la mythologie grecque, pour sept archétypes féminins. Chacune d’entre nous possède en elle les sept versions, mais certains types dominent. Ils font ce que nous sommes, et les connaître nous aide à les invoquer, à les comprendre et surtout à nous comprendre.
Les Déesses Vierges
Les Déesses Vierges sont définies par opposition aux Déesses Vulnérables. Aucun jugement de valeur dans ces dénominations : les déesses vierges ont ceci en elles qu’elles sont par elles-mêmes et non par ce que l’on attend d’elles. Dans la mythologie, leur corps n’a pas été abîmé par les actions d’un homme. Fait ô combien rare et remarquable.
Elles sont au nombre de trois : Athéna, Artémis et Hestia. Elles représentent la part de la femme libre, qui peut tracer son propre chemin indépendamment de ce que les autres attendent d’elles. Mais chaque force a son pendant. La Déesse Vierge peut devenir envahissante, si elle est mal maîtrisée ou si elle n’est pas tempérée par d’autres aspects de la personnalité.
Athéna, la Puissante
Qui est Athéna dans la mythologie ? En bref…
Le livre ne commence pas par elle, mais c’est celle que j’ai envie de mettre à l’honneur pour ouvrir cet article.
Fille de Zeus, on ne lui connaît pas de mère. Athéna (ou Minerve pour son équivalente romaine) est sortie directement du crâne de son père, Zeus.
Protectrice de la cité, magnifique guerrière souvent représentée dans son armure. Dans une main, une lance. Derrière elle, une chouette, son animal fétiche. Athena joue un rôle majeur dans les guerres et affrontements des hommes, soutenant notamment Achille, son protégé.
L’archétype féminin derrière Athéna
Athéna, c’est la pensée rationnelle et l’intellectualisation. La tête plutôt que le cœur. La stratège. Elle prévoit, elle anticipe et elle concrétise. Elle ne craint pas l’adversité. Athena n’a pas peur des hommes, elle cherche même leur compagnie, avec une attirance pour les hommes puissants – parfois au détriment des femmes.
Sa réussite et l’affirmation de son succès dépendent néanmoins de son rapport à Zeus, son père, qui doit l’avoir encouragée dans son enfance pour faire d’elle une femme accomplie, qui ne connaît pas le doute.
▶ C’est la performeuse. Elle a besoin d’objectifs à atteindre et de se prouver qu’elle peut réussir. Elle pense résultats, process, rentabilité.
Elle peut connaître une crise de milieu de vie puissante : quand les émotions s’invitent, elle ne sait pas les gérer et peut se sentir débordée. Elle est performante, puissante, mais pourrait verser dans le perfectionnisme.
La figure d’Athena
QUI est plus Athéna que Beyoncé ? Wonder Woman, peut-être, mais apparemment elle serait plutôt Artémis.
Peu de représentations d’Athena dans la littérature, même si je pense qu’en cherchant bien on devrait en trouver.
▶ En moi, Athena est la professionnelle. Elle est très puissante, ne se laisse pas oublier. . Elle peut prendre beaucoup trop de place. J’aimerais la laisser de côté, mais alors, elle me harcèle sans relâche, au risque de faire capoter tous mes projets.
Mais elle pourrait aussi avoir tendance à étouffer les autres manifestations de ma personnalité, et j’ai failli m’y perdre.
Artémis, la Créative
Qui est Artémis dans la mythologie ? (toujours en bref)
Fille de Zeus et de Leto, jumelle d’Apollon, le Dieu du Soleil, Artémis est la déesse de la Lune. Artémis (Diane pour son équivalent romain) est l’archétype de la femme libre.
Deux volets pour une seule déesse : Artémis est à la fois Chasseresse, représentée avec son arc et ses flêches, accompagnée d’un Cerf – ou déesse de la Nature Sauvage, entourée de ses Nymphes. Elle a une connexion très forte à la nature. Elle peut provoquer les épidémies, aussi bien que les arrêter.
Artémis a une relation très forte à sa mère, qu’elle défendra et sauvera bien des fois, et de façon générale aux femmes, qu’elle protège et défend. Elle peut se montrer sous un jour cruel et sans pitié.
L’archétype féminin d’Artémis.
Le monde de la nuit réveille son côté spirituel et la puissance de sa créativité. Certaines Artémis s’ignorent, passant de petite fille à « femme de », et se réveillent une fois divorcées, voire veuves. Elle peut prendre soin d’elle et des autres. Les femmes de préférence : combien de fois Artémis est-elle venue au secours de sa propre mère ? Artémis est par essence féministe, et sensible à la cause de ses sœurs.
Elle croit au pouvoir de la Lune et à la magie de l’Art. Elle a besoin d’espace mental pour exister. C’est une rêveuse qui trace sa route selon son propre chemin et cherche la plénitude.
Une Artémis épanouie doit avoir été soutenue par son Zeus de père. Sinon le doute peut s’emparer d’elle et annihiler son pouvoir créatif. Il est son ennemi le plus puissant.
Si elle ne cohabite pas avec d’autres archétypes, elle peut connaître une crise de vie très forte à la quarantaine, découvrant des sentiments et émotions insoupçonnés dont elle ne sait que faire. Ce qui la motive et l’épanouissement personnel. Elle peut sembler inaccessible et distante émotionnellement et doit s’ouvrir à sa vulnérabilité pour évoluer.
La figure d’Artémis
Nous avons un grand désaccord avec ma sœur sur le sujet (ça débat dur dans la famille !). Je vois Artémis en Lady Diana : liberté, vivre sa vie comme elle l’entend, créativité. Elle y voit Perséphone (décrite plus bas).
Ton avis ?
▶ Jean Shibola Bolen te prévient dès le début de la lecture de son livre : tu te reconnaîtras de façon évidente et puissante lorsque tu liras ton archétype. La description d’Artémis m’a frappée en plein cœur : l’enfant têtue, garçon manqué, qui ne se laisse pas assigner à son rôle de petite fille.
Je pense m’être longtemps éloignée d’elle, qui est mon archétype dominant. Son retour a été puissant. Si je m’éloigne trop longtemps d’elle, je m’éteins.
Hestia, le Foyer
Qui est Hestia dans la mythologie ?
Hestia est fille de Chronos et de Rhéa, première née des Dieux de l’Olympe. Déesse des Foyers (les vestales en mythologie romaine), au sens du Feu dans l’âtre.
Un voile sur la tête, une torche à la main, elle est peu présente dans les récits mythologiques, mais elle y a une place fondatrice : elle personnifie le foyer. Aussi bien la maison individuelle que le temple ou la cité. Elle symbolise le calme, la force tranquille, l’incorruptibilité. Loin des passions destructrices qui peuvent habiter ses compagnons de l’Olympe.
L’archétype féminin d’Hestia
Avec Hestia, la maison prend vie et devient le foyer. Elle trouve sa raison d’être et son épanouissement dans sa vie intérieure et dans l’accomplissement des tâches qui lui incombent. Elle représente la voix de la sagesse, celle qui aide à trouver le bon chemin. Elle est très liée à Hermès, le Dieu messager, comme deux visions de l’esprit et de l’âme. Elle est calme, posée et qui n’a pas besoin des autres ou de plaire pour trouver son chemin. Sa force d’âme est une puissance qui la protège en cas d’enfance malheureuse par exemple. On peut vivre à côté d’une Hestia sans vraiment remarquer sa qualité d’âme, et la penser simplement discrète ou réservée. Mais sa présence est précieuse. Sa sérénité est une force, qu’elle-même pourrait ignorer et confondre avec de la discrétion, au risque de se déprécier.
La figure d’Hestia
Je ne dois pas avoir l’œil encore assez affiné car je vois peu d’Hestia, tant autour de moi que dans les fictions. Je pense à telle ou telle collègue, dont la présence rendait l’atmosphère plus chaleureuse. Et finalement, je pense à ma grand-mère. Entrer dans une maison et se sentir immédiatement comme chez soi, est-ce ça le secret d’Hestia ?
Les déesses vulnérables
Par opposition aux Déesses Vierges, les Déesses Vulnérables, elles aussi au nombre de trois, existent en relation avec les autres. Elles ont dans la mythologie toutes connu l’impuissance face à la violence des hommes ou des dieux. Elles ont connu la phase de bonheur, la phase de souffrance et la restauration à elles-mêmes.
Héra, l’Epouse
Qui est Héra dans la mythologie ?
Héra est l’archétype de la femme, de l’épouse. Epouse (et sœur, mais on ne s’arrêtait pas à ces considérations…) de Zeus, son nom évoque le féminin de Héros. Chez les romains, elle est Juno. Fille de Chronos et de Rhéa, avalée par son père elle n’en sorti qu’une fois jeune fille. Zeus la séduit en prenant la forme d’un oisillon blessé, puis l’épouse. 300 ans de lune de miel pour vivre ensuite une série d’infidélités et de trahisons. Gare à qui trahit Héra ! Sa vengeance n’a de limite que sa cruauté.
Elle apparaît souvent avec un diadème, et un paon à ses côtés. L’Olympe est témoin de leurs incroyables scènes de ménages et règlements de compte.
A noter : la rage d’Héra se dirige contre ses rivales, et non contre son infidèle de mari.
L’archétype féminin d’Héra
L’archétype féminin d’Héra recherche son/sa partenaire pour se sentir complète. Elle se conjugue à deux et a une immense capacité de dévouement et d’engagement. Selon le bonheur et l’épanouissement de sa vie maritale, Héra sera épanouie à l’écoute et dévouée, mais si elle n’atteint pas son but ou que son/sa partenaire ne lui apparaît pas à la hauteur, elle peut souffrir une grande insatisfaction (et elle peut-être très difficile à satisfaire). Sa dévotion n’a d’égale que sa jalousie.
Les figures d’Héra
On lit Hera, on se dit pas moi ! En tout cas pour ma part…
Peut-être influencée par la description qu’en fait l’autrice. On sent que ça n’est pas vers cet archétype que porte son coeur…
Et, finalement, je dois bien reconnaître qu’elle habite en moi. Sinon pourquoi aurais-je à tout prix voulu me marier ? Est-ce que je me voilais la face, et qu’Héra parlait en moi, pour voir cet acte d’engagement comme un accomplissement ?
Quand je cherche une image forte d’Hera, je pense tout de suite à Elizabeth Taylor ! La mante religieuse aux 1000 maris.
Déméter, la Mère
Qui est Déméter dans la mythologie ?
Demeter est la sœur d’Hera. Elle aussi fille de Zeus et de Rhéa, elle aussi avalée par son père (on n’en avait pas parlé ? Il aimait avaler ses rejetons) et finalement recrachée, elle est la figure de la mère.
On la représente avec sa gerbe de blé : elle est la mère nourricière. Son culte est très puissant, elle fait la réussite des moissons. Son équivalent romain est Cérès. L’histoire de Déméter est liée à celle de sa fille, Perséphone, enlevée à elle par Hadès, Dieu de l’au-delà. Impuissante à la libérer, elle se laisse aller à sa peine, abandonnant les récoltes et refusant les naissances. Le grain cesse de pousser, la vie est menacée. Zeus finit par entendre sa colère et lui fit renvoyer sa fille. Elle doit la partager avec Hadès, et les allers-retours de Perséphone correspondent au cycle de la vie et des récoltes : Eté / Hiver.
L’archétype féminin de Demeter
Assez facile à imaginer, l’archétype de Déméter est la mère. L’instinct maternel, mais pas seulement : la mère nourricière qui peut s’épanouir à travers la nourriture spirituelle, physique ou psychologique.
Elle est généreuse. Déméter la mère est épanouie dans sa maternité, au risque d’avoir du mal à la laisser lui échapper. Son désir de nourrir peut trouver sens dans l’engagement religieux. Si son désir de maternité est contrarié, elle peut souffrir du syndrome du nid vide. Artémis ou Héra portent en elle une rage qui peut être destructrice : la force négative de Déméter s’exprime par le retrait, illustrant sa peur panique de l’abandon.
Les figures de Déméter
La figure de la Mère est une des figures les plus représentées dans la culture populaire. Destin assigné pour toutes les femmes, la maternité a été sublimée au point d’en faire disparaître la féminité. Et cela date de bien avant la Vierge Marie. Alors pour illustrer la Mère, je préfère prendre l’exemple de la Mère Nourricière, de la Mère Spirituelle, sublimement incarnée par Mère Térésa.
Perséphone, la complexe
Qui est Perséphone dans la mythologie
Face à Déméter, la mère, répond Perséphone, la fille. Proserpine, chez les romains, Perséphone est l’éternelle jeune fille. Mais elle a été enlevée par Hadès, Dieu des enfers. A moment d’en être libérée et de retourner à sa mère, elle mange les pépins de grenade.
Acte volontaire, qui illustre toute sa subtilité, et l’obligera à toujours naviguer entre les deux mondes. La moitié de l’année, elle retourne à sa mère et est la déesse des jeunes filles. L’autre moitié de l’année, elle rejoint son époux en Reine de l’Au-delà. Elle est représentée avec la Grenade, son fruit de prédilection, et souvent partagée entre ses deux mondes.
L’archétype féminin de Perséphone
Perséphone est mon archétype féminin préféré.
J’aime sa complexité, et sa puissance derrière une apparente fragilité. Perséphone a de nombreux chemins : elle la fille de sa mère. De nombreuses petites filles ont cet archétype en elles. Elle est une femme-enfant : elle aime plaire dans le sens où elle aime faire plaisir. Au risque de se perdre ou de se faire enlever par Hadès.
Mais Perséphone mange les pépins de grenade de son plein gré : elle ne se limite pas au statut de victime et elle navigue entre les deux mondes en maîtresse et en reine. Elle est souple, réactive, ouverte aux expériences, au risque de s’y perdre. Elle a le désir de plaire, au risque de confondre ses expériences avec les attentes de ceux qu’elle aime.
La figure de Perséphone
Je vois Perspéhone partout. Chez mes amies, chez mes proches, et bien-sûr dans de nombreuses figures populaires.
Est-ce ici que je devrais placer Lady Di ? (Mais pourquoi Lady Di revient-elle si souvent ici ?!)
Les princesses qui habitent nos contes de fée ne sont-elles pas des Perspéphone ? Belle et sa Bête ? Ariel et son humain ?
La déesse Alchimique
Aphrodite, la Muse
Un archétype féminin à elle seule…
Comme les Déesses Vulnérables, Aphrodite a besoin des autres pour exister. Mais contrairement à elles, ses relations la consument plutôt qu’elles ne la construisent. La puissance attractive d’Aphrodite est irrésistible : en amour comme en amitié, elle attire et affecte les autres par le magnétisme de sa présence.
Qui est Aphrodite dans la mythologie ?
Déesse de l’Amour. Déesse de la Beauté. Déesse des Arts. Vénus / Aphrodite est née de l’écume de la mer (après que Cronos émascula Uranus, leur père et jeta ses testicules à la mer… Quand je redécouvre ces merveilleuses habitudes de leurs homologues divins, j’ai hâte de lire la version consacrée aux hommes). Mariée à Héphaïstos, elle lui sera plusieurs fois infidèle : les dieux Arès, Hermès, aussi bien que des mortels (Adonis).
Elle est représentée avec une colombe ou un cygne, tenant à la main une rose et sortant d’un coquillage. Cette Déesse est la source d’inspiration de tant d’artistes et de peintres. La muse par excellence.
L’archétype féminin d’Aphrodite
S’approcher de trop près d’Aphrodite peut brûler : elle renvoie un intérêt et une stimulation puissants… qui s’effacent aussitôt qu’elle s’éloigne.
La figure d’Aphrodite fascine autant qu’elle fait peur. Elle est valorisée dans les arts et rejetée dans les religions. Mais tout le monde doit avoir en lui une part d’Aphrodite. C’est la puissance de la passion et la force de la créativité. Si elle réunit l’aspect romantique et l’aspect créatif, Aphrodite est alors une femme libre et puissante qui suit le chemin que lui dicte son désir. Son amour est sa force et aussi sa faiblesse : puissance créatrice et génératrice autant que destructrice.
Les figures d’Aphrodite
Illustrer Aphrodite par Marylin Monroe est tellement évident que je me suis demandé si je pouvais l’éviter. Jean Bolen nous cite une autre figure, plus surprenante, la modernité de George Sand.
Sur le Mont Olympe, les déesses entraient en compétition pour la Pomme d’Or de la Discorde (Golden Apple). Si seules trois d’entre elles (Aphrodite, Héra et Athéna) participent à la compétition (compétition qui donnera d’ailleurs son origine à la Guerre de Troie…), cette lutte symbolise selon Jean Shinoda Bolen les luttes internes et les voix qui s’affrontent à l’intérieur de nous aux moments clés de notre vie.
La puissance des archétypes peut aussi être une source de conflit intérieur.
▶ En moi, Artémis et Athéna se sont affrontées. Leur intinct naturel pour la domination entrait en contradiction avec leur cohabitation. Et deux choix s’offraient à moi : céder à l’une, et m’éteindre petit à petit, ou céder à l’autre et prendre le risque de m’égarer.
D’où l’importance de les connaître, de comprendre ce qui se joue en nous aux moments clés de notre vie, pour garder la main sur notre personnalité. Et n’être ni ce que les autres attendent de nous. Ni une carricature de notre archétype. Être nous-mêmes, une multiplicité de voix, avec des dominantes.
D’être en mesure de se dire
« Je vois qui je suis et je vois les circonstances. J’accepte ce qui fait partie de moi, et j’accepte la réalité telle qu’elle est ».
Les connaître, les reconnaître, c’est apprendre à se connaître et à trouver son propre chemin.
Je l’ai dit en introduction : je ne suis pas thérapeute, je n’ai aucune prétention d’utiliser cet outil en ce sens. Mais je sens sa puissance et il m’a énormément aidée à un stade de ma vie où je devais faire des choix importants.
Professionnelle de l’écrit, je vais continuer d’étudier le concept et étudier la notion d’archétype de marque. Pour accompagner toujours mieux mes clients à trouver les contenus qui les reflètent via le Storytelling.
Si tu cherches quelqu’un pour rédiger tes articles : contacte-moi.
En attendant, je vais continuer ma quête et m’attaquer à un autre morceau de 400 pages, toujours de la même auteure, Gods in Everyman : Zeus, Poséidon, Apollon, Hermès, Héphaïstos, Dionysos…
Ca promet !